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ancien monde

  • Le mur du réel

    Ce que je peux te dire c'est que j ai quand même rencontré du lourd, l'année passée.
    Y a tjrs un moment où ils arrivent plus à suivre.Ils en sont encore au partage de la valeur !!! Cela dit les humanistes flippent aussi quand ils parlent avec moi qui ne propose que les décombres.
    La crise c'est quand un monde se termine et qu'un autre n'arrive pas à emerger. J'en veux pour preuve que les grands perdants de la recession en terme de distribution alimentaire sont les magasins bio toutes les chaînes en faillite ou a vendre. Le consommateur zombie devenu résilient de la pauvreté achète un prix plus qu'un produit. LIDLisation des esprits. Ramasser dans les poubelles devient un acte citoyen...Bonne note...La bulle verte c mal barrée !
    Pour autant à part des luttes corporatistes; je ne vois rien emerger si ce n'est la résignation et le c'était mieux avant
    les gens considerent que manifester ne sert à rien puisqu on obtient rien. 
     
    Pour le reste il y a une multitude de groupe qui réfléchissent à un monde basé sur une morale idéalisée ou un idéal moralisé...Ainsi va le monde des burnoutés, il y a effectivement une demande de transcendental car les gens n arrivent pas à se transcender tout seul. Un moment cela se heurte de plein fouet au mur du réel car la verticalité, ça paye pas les loyers....

  • France périphérique contre France téléphérique

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    Le démontage d'illusions de la classe moyenne bat son plein. Comme vous le savez les classes moyennes sont un accident de l'histoire. Une invention du capitalisme pour combattre le socialisme tout comme l'invention des retraites par Bismarck.

    La réalité, c'est que ou c'est cru ou c'est cuit mais le plat semi-cuisiné n'existe pas. Les classes moyennes sont donc sacrifiées.

    Historiquement, elles étaient essentiellement composées par des gens qui brassaient l'information entre la production et la vente. Beaucoup oeuvraient dans les secteurs de la banque ou de l'assurance. Tous ces gens sont en train d'être remplacés par des logiciels, Data mining, Data Warehouse, puis Big Data et prochainement Intelligence Artificielle.

    By By... rendez-vous au musée des métiers disparus derrière une vitrine. Ce sont des morts en sursis. On a pu s'en apercevoir avec le plan social du crédit immobilier de France qui avait permis autrefois à des "pauvres" d'acquérir leur logement mais dans un univers de taux où les taux d'intérêt sont très faibles et le resteront encore longtemps; ll faut dégresser massivement.

    Dans l'hypercapitalisme, il faut être très qualifié ou peu qualifié. En gros, ingénieur ou livreur Amazon.

    Au prix du mètre carré parisien, ces classes moyennes sont aussi en voie de gentrification totale et définitive. Ceux qui s'accrochaient à leur location dans le privé à Paris se feront prochainement projetées vers les banlieues avoisinantes, modernes oubliettes des métropoles citadelles. A Paris ne resteront que les riches propriétaires et les pauvres dans les logements sociaux. La loi duflot n'a jamais été appliquée et les loyers ont flambé. liberalisme à tout va…

    Mais les banlieues avoisinantes seront une destination que ces classes moyennes futures déclassées refuseront pour aller dans la France périphérique, fer de lance de toutes les colères puisque si 2/3 de la richesse nationale est produite dans les métropoles citadelles. Les petites et moyennes villes ainsi que les zones rurales représentent la majorité de français.

    Ce sont ces zones qui concentrent aujourd'hui 80% des couches populaires. Ces français oubliés dans des zones où les services publics ferment. Ces français qui voient tous les jours leur patrimoine immobilier perdre jour après jour de la valeur si ils sont propriétaires. Ces français qui sont aussi obligés de calculer les frais d'essence et leurs trajets à chaque plein. Ils sont condamnés à l'immobilité. Car avant de changer de région, il faut vendre sa maison mais à qui ? Dans des endroits où il n'y a plus de boulot? A des retraités ? Certainement pas dans des déserts médicaux.

    Cette France périphérique a constitué le cœur des gilets jaunes auquel sont venus se greffer les classes moyennes urbaines en voie de déclassement et les retraités qui avaient voté massivement pour Macron et qui en ont été en guise de remerciement, les premières victimes.

    Dans la logique Macronienne, il faut privilégier le travail et les retraités ne sont plus productifs. Pire encore, ils vivent plus longtemps et  sont une charge pour le régime des retraites et aussi pour la dépendance. Sujet qui sera réglé prochainement avec une deuxième journée de travail gratuite. Travailler plus pour gagner moins...

    Les fonctionnaires ne seront pas épargnés. Ce sont les prochains sur la liste. Pour le reste les élites ne souhaitant plus payer des impôts pour les hôpitaux publics puisqu'ils se font soigner dans des cliniques, le budget de la santé sera également réduit. Tout comme celui de l'éducation pour les mêmes raisons puisque les enfants vont dans le privé. Les élites ne souhaitant surtout pas que leurs enfants dépendent de la carte scolaire et d'encourir le risque que leurs géniales progénitures se trouvent en classe avec Momo et Boubacar.

    Cette France des élites des métropoles citadelles est la France des premiers de cordées. La France téléphérique qui ne laisse rien ruisseler, surtout pas de la sueur car leur job n'a plus aucun rapport avec le physqiue, raison pour laquelle ils ont si peur de la violence.

    A ce jour, les morts sont dans notre camp.

    Combien de conseillers de Macron sont ils morts écrasés par leur bureau ?

    Combien sont ils en prison ? Le sourire abject de Nicole Belloubet se réjouir que sur 2000 personnes, 40% avaient été condamnés à de la prison ferme en dit long sur le fait que la répression ne sera accompagnée que de mesures bidons issues du grand débat.

    Nécronomiquement votre

     

  • Gilets jaunes et petits homme verts

     

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    Un gilet jaune dans mon ghetto

     

     

    L’originalité de la période que nous vivons et la macronie en est la démonstration, c’est non seulement la réduction drastique des budgets sociaux (la fameuse casse sociale) mais surtout la redistribution à l’envers cause de la révolte dans le pays. On redistribue désormais des pauvres vers les riches. Du bas relégué vers le haut intégré.

    Et ce dans toute l’Europe, c’est la cause profonde des explosions populistes.

    Christopher Lash avait parlé en son temps de la sécession des élites. Ainsi le monde d’en bas serait constitué d’homophobes, violents, alcooliques, illettrés sans souci de l’avenir de leurs enfants, racistes et xénophobes, j’en passe et des meilleurs.

    Point important : c’est la première fois que les plus modestes ne vivent plus là où se crée la richesse et surtout ne pourront plus y vivre. Comment être mobile si on n’a pas d’acquéreur pour sa maison ? Et qui voudrait s’installer dans des déserts médicaux où la voiture est nécessaire pour tous les actes de la vie quotidienne. La concentration de la création d’emploi dans les zones urbaines de plus de 500 000 habitants est le modèle unique de la mondialisation. Les territoires qui dysfonctionnent ne sont pas uniquement les ghettos surmediatisés mais des villes moyennes ou des petites villes. La France des périphéries…

    La vague populiste dans le monde occidental est la réponse du monde d’en bas au plus grand plan social de l’histoire. Celui des classes moyennes. Un plan social que les medias traditionnels ne veulent pas voir car contraire à leurs business model.

    Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).

    Patrick Lelay TF1

     

    Cette désespérance dont les media ne parlent jamais est aussi la cause de leur rejet par le mouvement des gilets jaunes dont le « reste à vivre » les exclut de la société de consommation à laquelle on les a éduqués et qui se battent sans aucun moyen et sans représentation politique pour préserver leur identité sociale et culturelle dans la mondialisation. Il y a encore peu à grand coup de gadgets électroniques, d'écrans plasmas et de smartphones, la money power leur faisait encore croire qu'eux aussi, ils étaient en mutation et que le progrès irradierait leur vie dans les prochaines années.

    A tout cela, les gilets jaunes, et à raison, ne croient plus. Fin du conte de fée.

     

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    L’excellent Christophe Giulluy, l’explique d’ailleurs fort bien dans ce remarquable livre. Approved sans modération par Nécronomie Internationale/